Restons vigilants

Vous trouverez ci après le dernier article de la depêche . les mêmes interrogations demeurent: Quelles sont les motivations des initiateurs de ce projet ? Nous avons recueilli aujourd'hui plus de 1500 signataires contre ce projet, est il possible de leur imposer cette antenne ? Nous sommes dans l'attente des décisions des initiateurs du projet afin de savoir si un recours est envisagé par l'opérateur, (l'opérateur a jusqu'au 2 Février pour engager cette action ) et si le propriétaire s'oppose à l'implantation de l'antenne sur son terrain. Colomiers. Recherche d'apaisement au projet d'antenne-relais télécommunications Une antenne de 37 mètres doit être installée au nord-ouest de la ville./Photo DDM archives Partager Depuis son annonce, en novembre dernier, le projet d'installation d'une antenne-relais de 37 m de haut, proche du nouveau quartier de Garroussal au nord-ouest de la ville, fait l'unanimité contre lui. Regroupés au sein du collectif « Bien vivre à Colomiers », des riverains ont obtenu plus d'un millier de signatures contre cette densification de la téléphonie mobile. Dans un courrier daté du 1er décembre 2011, adressé à Bouygues Telecom, porteur du projet, le maire Bernard Sicard a signé à son tour une décision d'opposition à l'installation de l'antenne de la discorde. Un refus motivé par la situation de la parcelle concernée en zone naturelle de loisirs ainsi que par son installation à moins de 20 m d'un cimetière ayant fait l'objet d'un aménagement paysager. Répondre à la demande La mairie avait reçu une demande d'implantation en octobre dernier de la part de Bouygues Telecom, Orange, SFR et Free pour installer l'antenne dans un secteur en plein développement urbain. C'est d'ailleurs ce contexte qui aurait motivé le propriétaire de la parcelle à donner un accord de principe aux opérateurs. « Pour couvrir ou améliorer la couverture en téléphonie mobile des nouveaux quartiers Garroussal, Saint-Jean et Fourcades, il paraît inéluctable que les quatre opérateurs auront besoin, dans un futur proche, d'implanter une ou plusieurs antennes sur le territoire de la commune », écrit Xavier de Rodez au maire de Colomiers, le 20 octobre dernier. « Voyant la tournure que prennent les événements, je préférerais que l'antenne soit installée ailleurs même si elle est nécessaire », estime aujourd'hui le propriétaire de la parcelle qui doit accueillir l'installation. « Laisser statuer le tribunal administratif arrangerait bien tout le monde. On peut essayer de trouver un compromis ici ou ailleurs. Il faut peut-être aussi rassurer les gens avec une étude sur la nocivité ou pas d'une telle antenne »… Une proposition que fait d'ailleurs Bouygues Telecom par volonté d'apaisement. Obligation de couverture « Nous souhaitons rencontrer les élus car nous n'avons jamais pu le faire, ainsi que les riverains pour leur expliquer ce projet d'antenne mutualisée entre quatre opérateurs », indique Diane Jurien pour Bouygues Telecom, porteur du projet. « Nous sommes prêts à réaliser des mesures de champs magnétiques avant et après l'installation du pylône pour montrer à quel point les variations sont faibles. Nous avons aussi voulu mutualiser ce projet d'antenne-relais avec trois autres opérateurs car nous savons qu'il est préférable d'avoir une antenne unique de 37 mètres plutôt que quatre antennes de 26 mètres. Cette installation est nécessaire pour la densification du réseau 3 g et nous avons une obligation de couverture ». L'installation d'une antenne intervient généralement 24 mois après la recherche de site et sa couverture s'étend sur un rayon de 800 m à 1 km.